Votes histoires des clans

Bon, voilà ce que ça donne. Et donc, pour le troisiéme clan, ce serait l'apparition de la soeur jumelle d'Octantis.

Octantis :
Octantis serra les poings de rage. Pourquoi ? Pourquoi le ciel lui avait-il donné un petit frère ? Il regarda sa mère serrer le nouveau-né dans ses bras, le bonheur peint sur son visage et son regard tendre dirigé vers celui à qui elle venait de donner la vie. Jamais, non jamais elle n’avait regardé Octantis ainsi... Qu’avait-il devenir ? Allait-il tomber dans l’oubli, recouvert par l’ombre de son petit frère ? Lui, le bon à rien, le maladroit, l’inutile... L’erreur de la nature selon ses parents. Il allait être déshérité, déshonoré au profit de ce morveux au visage angélique ! Lui qui aurait dû être roi, lui qui aurait dû avoir un nom, lui qui aurait dû être acclamé. Qui était-il désormais ? Personne ! Il n’était plus personne ! Et son frère, Antliae, ce morpion parfait allait le remplacer ! Il deviendra le roi des constellations à sa place, il sera adulé et admiré de tous tandis qu’Octantis demeura à jamais au rang de raté et d’abomination toute sa vie ! Mais non, ça ne se passerait pas comme ça ! Et si un malheureux accident arrivait ? Et si Antliae venait à mourir ? Noyé dans un malheureux accident ? Ils seraient obligés de lui rendre son statut ! De le nommer héritier à nouveau !
Octantis tenta d’assassiner son frère mais fut arrêté par sa mère qui, horrifiée, le chassa hors du royaume, le reniant à jamais. Son père, en l’apprenant, devint fou de rage et envoya ses gardes à la pousuite de son premier fils. Ils ne parvirent jamais à le rattraper et Octantis prit la fuite en jurant de se venger de son frère.

Antliae :
Antliae naquit dans un monde où il était aimé, chéri et où on lui accordait tout ce qu’il désirait. La seule chose qu’il ne pu jamais avoir fut l’amour de son frère aîné, Octantis. Il ne le connaissait pas, à vrai dire puisque celui-ci avait été chassé du royaume peu de temps après sa naissance. Tout ce qu’Antliae sait, c’est que son frère aurait tenté de l’assassiner pour lui voler sa place d’héritier, ou du moins, c’est ce qu’on lui avait dit. Mais lui, il savait que ce n’était pas tout, il savait qu’il y avait autre chose... Et même si ce qu’on lui avait dit était vrai, il désirait quand même connaître son frère. Il grandit et devint un jeune homme adoré de ses parents et de ceux qui, lorsqu’il hériterait du trône, seraient son peuple mais il ne perdit pas l’envie de rencontrer son aîné. Bien sûr, il se garda bien d’en parler au Roi et à la Reine, qui refusaient obstinément de parler d’Octantis. Il avait essayé, une fois, de questionner sa mère à propos de lui mais elle s’était refermée et lui avait donné pour toute réponse « Peu importe Octantis, il n’est personne. C’est toi qui deviendra le roi alors oublie-le et concentre-toi sur ton apprentissage. ». Qui pouvait bien être vraiment Octantis ? Et pourquoi, si c’était le cas, avait-il essayer de tuer son propre frère ?

Octantis et Antliae

C'était un monde de guerre, où hominidés menaient une lutte éternelle contre eux-mêmes, contre mère nature, contre la mort même. Les humains désiraient assouvir le besoin de puissance et leurs ambitions, les nains désiraient la richesse et les elfes que la forêt soit leur.
Les êtres fantastiques qui régnaient en ce monde se faisaient rare, ils étaient chassés, détruit, pour leurs fourrures, leurs écailles, leurs cornes, leurs os, leur puissance qui faisait peur…



Il faisait nuit, le froid étreignait de ses bras acérés le paysage endormit. Dans une caverne creusée au fond d’une paroi rocheuse, trois dragons naquirent.
L’un d’eux, un jeune dragon noir et argenté pris le nom d’Octantis, son jeune frère se prénomma Antliae et détenait de ravissantes écailles violette et rouges. Leur sœur n’eut le temps de recevoir de nom, cette dernière, qui dès la naissance fut affolé par ce nouveau monde tomba de la caverne et disparue.
Leur père était mort avant leur naissance et un an après le début de leur existence, alors qu’ils commençaient tout juste à cracher leurs premières flammes, leur mère mourut et ils durent fuir la grotte. Un elfe qui assista au carnage décida de les protéger, et quand ce dernier mourut lui aussi deux ans plus tard, tué par une troupe de nain, il offrit sa magie aux deux frères. Ce fut à ce moment-là qu’ils durent se séparer, prisonniers des nains, leurs chemins prirent des directions opposées.

Octantis

Pendant un an, il continua de grandir, prisonnier des nains, sa magie lui avait permis de prendre l’apparence d’un elfe aux cheveux de jais qui descendaient en cascade sur ses épaules. Un visage délicat, des yeux argentés, un corps fin, musclé, élancé. Il détenait tous les traits de n’importe quel elfe, même sa démarche silencieuse et souple masquait son âme draconienne.
Il finit par réussir à s’échapper de ses bourreaux et partit vivre avec les elfes. Il ne désirait pas redevenir à nouveau dragon, ayant compris que son espèce était menacé et qu’il n’était pas encore assez puissant. Il décida d’apprendre aux côtés des êtres de la forêt, et l’intelligence du dragon, généralement supérieur aux hominidés lui permit de se faire une place importante au sein de sa nouvelle patrie. Pendant de nombreuses années il grandit, vieillit et mena maintes batailles. Les idéaux elfiques s’étaient gravés en son âme et il finit par espérer, oui il rêvait d’obtenir la victoire pour son peuple, que les guerres cessent, que la forêt cesse de pleurer de l’exploitation des hommes, que la Terre cesse de se lamenter par les blessures causées par les nains.
Il devint chef de ce nouveau peuple, et décida de mener une grande offensive contre les humains. Il avait renié son apparence de dragon, mais appréciait toujours de penser sur ce qu’il était vraiment. Bien évidemment, personne ne le savait.

Antliae

Il ne fut pas prisonnier des nains très longtemps, ayant pris l’apparence d’un humain aux cheveux écarlates et de sang, deux pupilles violettes étincelantes de malices et une physionomie non déplaisante : un corps musclé, mais tout de même mince, et assez grand.
Il fut vendu en tant qu’esclave et trima pendant un certain temps, la faim dans le ventre et la fatigue pour seul rêve. Pourtant il parvint à s’enfuir, et son intelligence draconienne lui permit de grimper les échelons humains.
Au bout de plusieurs années de dur labeur, Antliae décida de garder son apparence humaine, il avait été conquis par les idéaux humains : une terre où tous pouvaient vivre sans craindre la mort, une vie où tous étaient unis, et des rires fréquents ; que l’on trouve même dans les plus sombre misères. Il devint finalement le chef et décida un jour de mener une grande offensive contre les elfes, leurs principaux adversaires. Sans savoir encore que son frère menait en tant qu’ennemi, il le pensait mort, et l’avait oublié depuis bien longtemps.

Retrouvailles

Les deux frères, qui mettaient un point d’honneur à mener les troupes au front se retrouvèrent avec haine et stupeur. Lorsque le cor sonna la bataille, ils se jetèrent férocement l’un contre l’autre, aveuglés par la trahison de l’autre. Le combat fut acharné, les deux dragons avaient un niveau équitable, et ils firent même recours à leur vrai corps, plus puissant pour entamer un combat dans le ciel.
Certaines mauvaises langues, annonceraient d’un ton sec que leur deux corps s’écrasèrent sur le sol, inertes. Mais c’est parce qu’ils ne désirent pas croire en la vérité.
Emballé par leur combat, les deux frères ne cessèrent de monter plus haut dans le ciel, jusqu’à effleurer la Lune et déranger les étoiles dans leur sommeil. Humain et Elfe, qui virent ces deux êtres de même sang se battre pour deux patries différentes décidèrent de tuer cette guerre.
Lorsque la nuit apparue, on put observer dans le ciel deux nouvelles constellations : deux dragons entrelacés dans un combat éternel.

Épilogue

Et toi, en qu’elle constellation crois-tu ? Celle d’Octantis, désirant tranquillité, silence, grâce et nature, ou celle d’Antliae préférant paix, bonheur, amitié et communauté ?